
Titre : |
Vagabondes, voleuses, vicieuses: adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Véronique Blanchard |
Editeur : |
Paris : ÉFB |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
324 |
ISBN/ISSN/EAN : |
979-10-252-0430-6 |
Mots-clés : |
History Social conditions 20th century Female juvenile delinquents France Paris Juvenile courts Juvenile delinquents Juvenile justice, Administration of Teenage girls |
Résumé : |
Nées dans les années 1930-1940, Rose, Luce ou Adèle, jeunes adolescentes à la Libération, trentenaires lors des soulèvements de Mai 1968, sont aujourd'hui grands-mères. Issues des milieux populaires, elles ont grandi dans les faubourgs parisiens et les petites villes de province. Et toutes ont été considérées, dans la société de l'après-guerre, comme des « délinquantes » : des traces de leur vie sont consignées dans les archives judiciaires... Qu'est-ce qui a conduit ces jeunes filles à être étiquetées comme telles ? Quels ont été leur vie, leurs rêves, leurs amitiés, leurs amours ? Et qu'ont-elles transgressé ? N'ont-elles pas été plus libres de travailler et d'avoir des aventures que leurs soeurs de l'entre-deux-guerres ?
Il semble qu'avoir seize ans pendant les Trente Glorieuses implique, pour une jeune fille, d'obéir à un code de conduite précis : sortir, mais surtout avec des copines, flirter, mais du bout des lèvres, ne pas boire, et jamais dans des cafés. Car il faut avant tout s'attacher à trouver un mari, fonder un foyer... Et tous - familles, voisins, police - veillent au respect de ces règles. Une fugue, la fréquentation d'une amie « dévergondée », un fiancé peu apprécié... Autant d'éléments qui conduisent la jeune fille « fautive », « vagabonde », « voleuse » ou « vicieuse », sur les bancs de la justice - surtout lorsqu'elle incarne en plus une classe « dangereuse ». |
Cote SEXSI : |
O.BLA.01 |
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