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Dépouillements


Une sexualité comme une autre... ? / Vladimir Martens in La revue nouvelle, n° 7-8 (juillet-août 2011)
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Titre : Une sexualité comme une autre... ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Vladimir Martens, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 50-55 Langues : Français (fre) Résumé : Les rapports sexuels entre personnes de même sexe seraient aujourd’hui perçus comme une « sexualité comme une autre ». À leur évocation, la réaction « la plus commune » serait « systématiquement » « tant que c’est entre adultes consentants ». Ces dernières décennies, des avancées substantielles en matière de droits des homosexuels ont eu lieu, en partie favorisées par les conséquences de l’épidémie de sida chez les gays. En parallèle, une mainmise de plus en plus réduite de la médecine sur la question de l’homosexualité peut être observée. Pour autant, les attitudes et comportements homophobes restent nombreux et ont des répercussions sur le psychisme des individus qui ne se conforment pas à la norme hétérosexuelle, comme l’attestent les taux de suicide plus élevés chez ceux-ci. Cette homophobie, régulièrement mise à distance dans certains discours comme l’apanage de contextes culturels moins égalitaires, ne révèle-t-elle pas plutôt un rapport de force, toujours bien à l’œuvre « chez nous », lié à une hiérarchisation des sexualités ? Cote SEXSI : M.REV.01
in La revue nouvelle > n° 7-8 (juillet-août 2011) . - p. 50-55[article]Ce que les minorités font aux sexualités / Myriam Dieleman in La revue nouvelle, n° 7-8 (juillet-août 2011)
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Titre : Ce que les minorités font aux sexualités Type de document : texte imprimé Auteurs : Myriam Dieleman, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 56-62 Langues : Français (fre) Résumé : Les minoritaires ont mis en évidence que la sexualité est politique et que l’androcentrisme comme l’hétérocentrisme perdurent en dépit de l’évolution des comportements. Une échelle morale distinguant la « bonne » sexualité de la « mauvaise » continue à structurer les pratiques et les représentations, le couple hétérosexuel occupant la première place. Quant à l’État, il reste un des acteurs soucieux de réguler les sexualités, voire de réprimer certaines de ses formes les moins acceptées, même lorsque les rapports entre adultes sont consentis. Le consentement rencontre ici ses limites, notamment dans le traitement de la prostitution. De même, les conduites et les pratiques des immigrés africains et nord-africains sont aujourd’hui régulièrement décriées par un Occident qui se considère comme affranchi, foyer du féminisme et terre d’élection des homosexuels, et s’autorisant donc une mission de libération traduisant ainsi la persistance d’un racisme postcolonial. Cote SEXSI : M.REV.01
in La revue nouvelle > n° 7-8 (juillet-août 2011) . - p. 56-62[article]