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Auteur Silvia Federici (1942-....) |
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Caliban et la sorcière / Silvia Federici (impr. 2014)
Titre : Caliban et la sorcière : femmes, corps et accumulation primitive Type de document : texte imprimé Auteurs : Silvia Federici (1942-....), Auteur Editeur : Genève : Entremonde Année de publication : impr. 2014 Collection : La rupture, ISSN 1662-3231 Importance : 459 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-940426-31-7 Résumé : L'auteur nous invite à réfléchir aux rapports d'exploitation et de domination, à la lumière des bouleversements introduits à l'issue du Moyen Âge. Un monde nouveau naissait, privatisant les biens autrefois collectifs, transformant les rapports de travail et les relations de genre. Ce nouveau monde, où des millions d'esclaves ont posé les fondations du capitalisme moderne, est aussi le résultat d'un asservissement systématique des femmes. Par la chasse aux sorcières et l'esclavage, la transition vers le capitalisme faisait de la modernité une affaire de discipline. Discipline des corps féminins dévolus à la reproduction, consumés sur les bûchers comme autant de signaux terrifiants, torturés pour laisser voir leur mécanique intime, anéantis socialement. Discipline des corps d'esclaves, servis à la machine sociale dans un formidable mouvement d'accaparement des ressources du Nouveau Monde pour la fortune de l'ancien. Cote SEXSI : O.FED.01 Le capitalisme patriarcal / Silvia Federici
Titre : Le capitalisme patriarcal Type de document : texte imprimé Auteurs : Silvia Federici (1942-....), Auteur ; Étienne Dobenesque (1980-....), Traducteur Importance : 1 vol. (190 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35872-178-3 Langues originales : Anglais (eng) Résumé : Comment faire tourner les usines sans les travailleurs vigoureux, nourris, blanchis, qui occupent la chaîne de montage ? Loin de se limiter au travail invisible des femmes au sein du foyer, Federici met en avant la centralité du travail consistant à reproduire la société : combien couterait de salarier toutes les activités procréatives, affectives, éducatives, de soin et d’hygiène aujourd’hui réalisées gratuitement par les femmes ? Que resterait-il des profits des entreprises si elles devaient contribuer au renouvellement quotidien de leur masse salariale ?
La lutte contre le sexisme n’exige pas tant l’égalité de salaire entre hommes et femmes, ni même la fin de préjugés ou d’une discrimination, mais la réappropriation collective des moyens de la reproduction sociale, des lieux de vie aux lieux de consommation – ce qui dessine l’horizon d’un communisme de type nouveau.Cote SEXSI : O.FED.02